Les précipitationsEn météorologie, le terme précipitation désigne des cristaux de glace ou des gouttelettes d’eau qui, ayant été soumis à des processus de condensation et d’agrégation à l’intérieur des nuages, sont devenus trop lourds pour demeurer en suspension dans l’atmosphère et tombent au sol ou s’évaporent. La mesure de la hauteur des précipitations peut s’effectuer à l’aide d’un pluviomètre. Il s’agit d’un instrument permettant de comptabiliser la quantité de précipitations tombant sur une surface donnée. Les pluviomètres enregistreurs actuels comportent deux augets de petite taille dont la contenance est équivalente à 0,1, 0,2 ou 0,5 mm d’eau. La quantité de précipitations est mesurée par le nombre de basculements effectués par les augets, détecté par un système mécanique ou optique. La mesure de la pluie, appelée pluviométrie, se fait avec un simple appareil nommé pluviomètre. Cette mesure correspond à la hauteur d’eau recueillie sur une surface plane. Elle s’exprime en millimètres, et parfois en litres par mètre carré (1 litre/m2 = 1 mm). On sépare l’intensité de la pluie en : Pluie faible (trace à 2 mm/h), modérée (2 mm/h à 7,6 mm/h et forte (plus de 7,6 mm/h). En station météorologique, cette mesure est faite quotidiennement, à chaque heure ou instantanément selon le programme de la station. La mesure par pluviomètre est ponctuelle et ne donne que de l’information à une faible distance de la station. Pour connaître les quantités de pluie qui tombent sur une région ou un bassin hydrologique, la mesure par radar météorologique est utilisée. Le faisceau radar est retourné en partie par les gouttes d’eau et en calibrant ce retour, il est possible d’estimer les quantités de précipitations qui tombent sur la région de couverture de l’appareil. Ces données sont sujettes à différents artéfacts qui une fois enlevés peuvent donner une bonne estimation jusqu’à environ 150 km du radar. Les pluies se caractérisent aussi par leur durée et leur fréquence tout au long de l’année. Ces données sont notamment utilisées afin de dimensionner les réseaux d’assainissement des villes. Pour comparer la pluviosité de régions géographiques différentes, on utilise un cumul annuel de la quantité de pluie. On l’exprime alors en millimètres par an (par exemple, environ 2 500 mm/an en forêt tropicale humide, moins de 200 mm/an dans une zone désertique et le phénomène de la mousson amène de lourdes précipitations qui peuvent engendrer une moyenne annuelle avoisinant les 10 000 mm, concentrés sur quelques mois). |
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